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Posté le: Jeu Avr 24, 2008 5:32 pm Sujet du message: [antique] La sécurité de la nation |
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Vous saviez ce qui se faisait chez les militaires a Bergerac?
Citation: | Un matin. Le portail de l'Escat s'ouvre lentement. Bâtiments militaires obligent, les visiteurs doivent laisser leurs papiers d'identité à l'entrée. L'unité du Pont-Roux, tout le monde connaît. De nom en tout cas. Mais de l'intérieur, peu ont réellement d'informations.
Premier élément « d'en-quête » : aucun char, avion ou autre mitrailleuse à portée de vue. L'enceinte est protégée, certes, mais ne renferme aucun armement. Et ce qui frappe, immédiatement, c'est l'espace. Des entrepôts grands à faire pâlir un jeune habitué de « Teknivals ». D'ailleurs, le chef de corps, le lieutenant-colonel Garcia, reconnaît lui-même avoir « fait deux fois le tour de l'un des entrepôts, les premières fois », avant d'avoir pu prendre ses marques.
Vente par correspondance. L'Escat, qu'est-ce que c'est ? Pour simplifier, cela correspond à « La Redoute », mais pour les soldats de l'Armée de terre (basés dans le Sud, en outre-mer ou à l'étranger) et de la légion étrangère. Avant, ceux-ci se fournissaient directement dans les stocks de leurs régiments.
Dorénavant, ils passent des commandes individuelles, sur un catalogue en ligne. Pour leur habillement et pour le Couchage-campement-ameublement (CCA). Toutes les requêtes, du slip au parka, du pantalon de treillis au béret, sont prises en charge par ces établissements spécialisés du commissariat de l'Armée de terre (Escat).
De part et d'autres des bâtiments, on remarque une voie ferrée. Loin d'être un simple souvenir d'une activité passée, elle a, au contraire, été remise en état il y a peu. Et c'est ce qui marque d'emblée, lorsque l'on jette un ?il sur les machines de la chaîne de préparation automatisée. Pas question ici d'installation obsolète, qui pourrait expliquer une quelconque fermeture des lieux vers une structure plus moderne. À l'Escat, la chaîne de préparation est neuve, et n'a rien à envier à celles des entreprises privées.
Là, les employés s'affairent, comme si de rien n'était. Ou presque. Car, dans un coin de leurs têtes, pèse toujours l'hypothèse d'une fermeture des lieux, Pas de quoi les empêcher de saluer le lieutenant-colonel Garcia avec le sourire, lors de son passage parmi eux. « On est une petite famille ici, souligne-t-il. Dans des régiments de plus de 1 000 hommes, le chef de corps est un dieu. Ici, c'est différent. »
Une petite famille prête à se battre pour conserver le droit de travailler à Bergerac. Parmi ces rangées de cartons, sur des longueurs impressionnantes et sur quatre étages, qui font que l'on ne peut s'empêcher de lever la tête pour en contempler la disposition.
Finalement, les différences avec un magasin de vente par correspondance ne sont pas légion. Les uniformes de quelques personnes, certes. Le caractère unique des clients également. Mais même ici, les soldes sont de rigueur. Quoique là, pas question de faire la queue pour en profiter. Il s'agit uniquement de vêtements en fin de série, loin du dernier cri en terme de mode? |
Dernière édition par KLN le Lun Juin 13, 2011 5:41 pm; édité 1 fois |
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